Je me souviens d’un sketch de Coluche (#monidole) dans lequel il parlait des technocrates : “les technocrates, si tu leur donnais le Sahara, dans 5 ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs”.
Et bien il semble que nous soyons de bons technocrates : bien installés sur une planète particulièrement bleue, et chargée de sable nous risquons pourtant de manquer sérieusement d’eau potable et de sable.
Le premier forum international de l’eau s’est tenu en mars 2018… autant dire que le sujet est devenu très sérieux. Pour ma part, je pense avoir découvert le sujet de la pénurie de l’eau il y a à peine 15 ans… à l’occasion d’une campagne de sensibilisation que j’ai eu beaucoup de mal à croire. Il a fallu que je me renseigne pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une quelconque manipulation mais d’un sujet sérieux…
Oh oh eau …
Pour bien comprendre ce sujet de la pénurie de l’eau, il faut aborder quelques idées reçues :
- avec les mers et les océans comment pourrions nous manquer d’eau ?
- le manque d’eau ne peut pas toucher les pays développés les plus riches,
- le meilleur moyen de prévenir ce manque d’eau est d’être attentif à notre usage quotidien de l’eau,
- la pluie nous apporte forcément l’eau dont nous avons besoin…
Ces 4 aspects sont ainsi traités dans l’article suivant : Europe1 : 4-idees-recues-sur-la-penurie-deau-dans-le-monde.
Vous comprenez mieux à présent le sujet non ?
La priorité numéro 1 semble être liée à notre agriculture… Et l’on peut se demander si les tendances végéta-quelquechose du moment ne sont pas seulement une bonne idée, mais une des solutions clés. Dans la mesure où nous sommes les consommateurs des produits de l’agriculture, c’est bien à chacun d’entre nous que revient la responsabilité finale, et c’est bien nous qui avons le pouvoir de décision par nos actions.
Il est vrai que ce problème de pénurie nous intéresse de plus en plus. Tant qu’il ne touchait que des populations lointaines, qui en meurent toujours au quotidien, nous nous en foutions allègrement. Mais à présent, l’extension de la pénurie est confirmée et devrait toucher presque 6 humains sur 10 en 2050 : qui pourraient manquer d’eau pendant au moins 1 mois par an… Et en tant que ressource vitale, l’eau présente un sérieux risque de conflits, d’autant plus que près de 97% des ressources disponibles d’eau dans le monde sont dans des nappes phréatiques transfrontalières…
Comme quoi “Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau”.
Sable alors !
Et la pénurie de sable alors ? Le Sahara est toujours là non ? Et pourquoi avons-nous besoin d’autant de sable ?
Sur ce sujet, je vous recommande la lecture de l’article suivant, qui propose en plus des infographies extrêmement parlantes : http://www.natura-sciences.com/environnement/penurie-sable.html
Le premier grand apprentissage pour moi a été de comprendre que les sables des déserts ne sont pas adaptés à la construction. En ce sens Dubaï fait beaucoup mieux que les technocrates de Coluche puisqu’il importe du sable alors qu’il en a déjà tellement !
Le second est que la pénurie est déjà à l’origine d’une “Mafia du sable”.
La troisième est que la pénurie de sable a des incidences sur la pénurie d’eau ! Puisque le sable est un filtre naturel de l’eau salée… Comme quoi les 2 sujets du présent articles sont liés.
La majorité des chiffres sont impressionnants : je ne résiste pas à intégrer à cet article l’infographie qui a le mérite de présenter également des alternatives au sable !
Une réponse sur “On ne manque pas d’air !”