Je m’intéresse de près à la biométrie depuis quelques années. En particulier pour toutes les applications qui permettent de changer les usages au quotidien.
Prenons l’exemple de nos multiples serrures, historiquement, voire préhistoriquement associées à des clés. Nous regardons depuis plus d’un demi-siècle des séries ou films de science fiction (Star Trek, retour vers le futur, …) dans lesquels l’ouverture des portes s’opère par biométrie : les scanners biométriques (rétiniens, palmaires, digitaux, etc.) remplacent avantageusement des trousseaux de clés qui pendent à nos ceintures, gonflent et trouent nos poches, génèrent des conflits et du stress au quotidien.
Il faut dire que les voitures volantes n’ont pas envahit nos routes au passage de l’an 2000 non plus. La biométrie est associée à des craintes, des légendes, des logiques de surveillance, et à big brother et ses appréhensions freinent son entrée dans notre quotidien. Et pourtant…